jeudi 22 novembre 2018 (dernière modification le 22 novembre 2018)

EVOLUTION STATUTAIRE. Enfin, un retour de la DRH !

Fin 2017 – début 2018, à l’issue de plusieurs réunions de travail avec la DRH ministérielle sur l’évolution de notre statut, nous avions pu convaincre notre tutelle de la nécessité de permettre aux MISP l’accès au Hors Echelle D (HED) en créant un échelon spécial. Depuis, nous étions en attente, la DRH répondant à nos sollicitations que le dossier était en négociation avec la fonction publique et Bercy, au niveau du guichet unique. Enfin, après plusieurs mois de silence, les organisations syndicales étaient informées que, lors du Comité technique ministériel (CTM) du 16 octobre 2018, seraient soumis pour avis deux projets de décrets (statutaire et d’évolution indiciaire) et un projet d’arrêté fixant les conditions d’accès à l’HED.
Le projet de décret statutaire prévoyait bien la création d’un échelon spécial HED et nous ne pouvions qu’être satisfaits de cette avancée, depuis longtemps réclamée, apportant enfin une reconnaissance de grand corps technique aux MISP. Toutefois, l’enthousiasme n’était pas de mise car l’HED sera difficilement accessible, contingenté à la fois sur le plan quantitatif et qualitatif, ne reconnaissant pas, en particulier, l’expertise médicale au même rang que les sacro-saintes fonctions managériales. Autant dire que nous sommes loin d’un passage linéaire au HED pour tous les généraux. Par ailleurs, dans ces projets de textes, d’autres propositions apparaissaient soit confuses soit insuffisantes (pas de solution juste et définitive au dossier des anciens MIR et CSZ, pas de valorisation indiciaire des débuts et milieux de carrière pour ne citer que deux exemples). Le SMISP-UNSA a alors adressé à notre ministre une lettre le 8 octobre, en préalable au CTM (lire cette lettre ici). Peu après, l’examen des projets de textes était retiré de l’ordre du jour du CTM. Commençait alors pour nous une nouvelle période d’attente entrecoupée de relances de notre part auprès de la DRH.
Dans le même temps, les pharmaciens inspecteurs de santé publique étaient confrontés à la même problématique et leur syndicat, le SPHISP-UNSA, poursuivait la négociation avec la DRH dans un groupe de travail ad hoc avec des prises de position et des exigences voisines des nôtres. Ils semblent avoir obtenu gain de cause sur certaines de leurs revendications mais n’acceptent toujours pas les conditions très restrictives d’accès à l’HED et la non reconnaissance de l’expertise de haut niveau.
Enfin, le 19 novembre, parvenait aux organisations syndicales membres du CTM, de la part de la DRH, une invitation à une réunion d’un groupe de travail spécifique sur l’évolution statutaire des MISP le 14 décembre. Les discussions vont donc pouvoir reprendre...