mardi 2 janvier 2018 (dernière modification le 21 août 2018)

RIFSEEP. Le SMISP et le SPHISP interpellent la ministre : la réponse du DRH.

Début 2017, au cours de nombreuses réunions avec la DRH, nous avions négocié les conditions de mise en œuvre du RIFSEEP pour les MISP, notamment les conditions de classement des postes occupés dans les différents groupes de fonctions et la reconnaissance de l’expertise. Ces conditions ont été validées par la DRH et le CTM et transmises au « guichet unique ». Depuis, plus de nouvelles, malgré une promesse de réponse en octobre.
Cette situation est préjudiciable pour de nombreux collègues. Les uns voient leurs compléments indemnitaires bloqués par les plafonds, toujours en vigueur. D’autres, promus à un grade supérieur en 2017, n’ont pas vu appliquer la revalorisation indemnitaire à laquelle ils avaient droit en raison de l’attente de la mise en œuvre du RIFSEEP !
Le SMISP et le SPHISP ont donc sollicité la ministre pour que, sans parution des textes sur le RISEEP d’ici à la fin de l’année, une solution transitoire puisse être trouvée pour 2017 : soit la levée des blocages indemnitaires soit un rattrapage indemnitaire 2017 en 2018.
Lire la lettre du SMISP et du SPHISP à la ministre.
Nous avons obtenu une réponse du DRH le 20 décembre. S’il nous informe que le dossier RIFSEEP et la revalorisation statutaire sont toujours bloqués au niveau du guichet unique, le DRH nous annonce cependant une relative bonne nouvelle : la date d’application aux MISP du RIFSEEP reste fixée au 1er juillet et "quelque soit la date de publication des arrêtés d’adhésion, le RIFSEEP sera mis en oeuvre rétroactivement à cette date" avec prise en compte des événements de carrière et des changements de grade à compter du 1er juillet comme des écrêtements indemnitaires dus au plafond.
Lire la réponse du DRH.