Dans le cadre de la "mission IGAS sur une éventuelle mise en extinction du corps des médecins inspecteurs de santé publique", le SGMAS et la DRHm ont produit en avril 2024, une monographie décrivant la situation démographique du corps qui est aujourd’hui catastrophique.
Ce document est riche, il constitue la plus récente référence sur les Médecins Inspecteurs de Santé Publique.
Deux remarques sont faites :
– Le texte différencie les "MISP en fonction" des autres MISP à plusieurs reprises dans le document considérant que seuls les MISP en poste en ARS, en Administration Centrale ou en position de PNA seraient en fonction.
Pour le Syndicat des Médecins Inspecteurs de Santé Publique, l’exercice des différentes missions exercées par les médecins inspecteurs telles que définies par l’article R1421-14 du Code de la santé publique ne se limite pas seulement à celles situées dans le périmètre rapprochée du Ministère de la Santé mais englobe divers secteurs d’exercice en Santé Publique, qu’il s’agisse d’agences sanitaires, d’autres ministères, d’organismes internationaux, de Service Communal d’Hygiène et de Santé..
Cet exercice qui se situe dans une dimension « d’Administration et de Gestion des services et des programmes de santé » s’intègre pleinement dans les projets « One Health » et health in all policies » définis par l’OMS.
– Il est indiqué en page 4 que « l’exécutif a réaffirmé que la santé publique était une compétence régalienne ».
Le SMISP est en parfait accord sur ce point et regrette une nouvelle fois qu’il faille approcher de l’extinction de facto du corps des MISP pour s’en préoccuper.